Rachel Chang
Lever la brume
Texte de l’affiche
Dre Rachel Chang étudie l’incidence de certaines particules atmosphériques sur les propriétés du brouillard. Ses recherches sur les aérosols ont permis de mieux comprendre la nature des forces qui agissent sur les systèmes climatiques en Arctique.
Informations supplémentaires
Rachel Chang a obtenu un baccalauréat en science de l’ingénierie et un doctorat en chimie de l’Université de Toronto. Déterminée à poursuivre sa recherche, elle a fait des études postdoctorales à l’Université Harvard.
Depuis juillet 2014, Mme Chang est professeure adjointe à l’Université Dalhousie à Halifax, en Nouvelle‑Écosse, où elle donne des cours de premier et de deuxième cycle.
À titre de Chaire de recherche du Canada sur les sciences de l’atmosphère, Mme Chang s’emploie à approfondir nos connaissances sur la manière dont les particules atmosphériques influent sur la formation de gouttelettes de brouillard. Cette étude pourrait améliorer les prévisions dans les régions côtières du Canada et aider à empêcher certaines des 2 000 collisions annuelles entre véhicules, causées par la visibilité réduite. En outre, Mme Chang espère que sa recherche serve d’outil aux nouvelles études portant sur l’incidence de la pollution sur la qualité de l’air dans l’Arctique et pour prévoir les changements climatiques à venir.
Mme Chang s’intéresse également à la participation de l’océan aux aérosols atmosphériques. Mme Chang est l’auteure d’environ 40 publications et a donné de nombreuses présentations et participé à de nombreux séminaires partout au Canada et aux États‑Unis.
En 2015, lorsqu’un scientifique récipiendaire du prix Nobel a affirmé que les laboratoires mixtes étaient dérangeants, Mme Chang et d’autres scientifiques se sont servi des médias sociaux pour discuter de leurs expériences en tant que femmes travaillant dans les domaines des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM). Ces gazouillis font ressortir les difficultés de la lutte contre la discrimination systémique.
La recherche de Rachel Chang sur la science atmosphérique a été financée en partie par le CRSNG.