Mary Jackson
Le génie à sa façon
Texte de l’affiche
En tant que première femme ingénieure afroaméricaine à travailler à la NASA, Mary Jackson a surmonté les obstacles raciaux et sexuels dans les secteurs de l’éducation et de l’emploi. Plus tard dans sa carrière, elle s’est efforcée à rendre la NASA plus inclusive pour les femmes et les minorités.
Informations complémentaires
Mary Jackson est née en Virginie en 1921, et a grandi à une époque où la ségrégation raciale régnait dans les écoles publiques du sud des États-Unis. Elle a amorcé sa carrière en tant qu’enseignante, puis est devenue réceptionniste et commis, avant d’être recrutée par ce qui s’appelait alors le National Advisory Committee for Aeronautics, aujourd’hui la NASA. Elle travaillait dans un laboratoire ségrégué en tant qu’« ordinateur humain ».
En 1953, on lui a proposé de travailler sous la direction de Kazimierz Czarnecki dans une soufflerie assez puissante pour produire des vents deux fois plus rapides que le son. Non seulement ce poste lui a permis d’acquérir une expérience pratique, mais le professeur Czarnecki l’a en outre encouragée à suivre un programme de formation pour devenir ingénieure. Mais comme les cours étaient donnés dans une école ségréguée, elle a dû obtenir une permission de la Ville de Hampton pour pouvoir se présenter dans les classes réservées aux Blancs. À la fin de ses études, elle est devenue la première femme afro-américaine ingénieure à la NASA.
Elle a eu une carrière très productive, ayant publié plus d’une dizaine d’articles traitant principalement de la façon dont l’air circule autour des avions. Frustrée par le manque de possibilités de faire progresser sa carrière, elle a pris la difficile décision de quitter l’ingénierie et d’accepter une rétrogradation en comblant le poste de responsable du programme fédéral pour les femmes de Langley. Elle a travaillé sans relâche pour influencer le recrutement et la promotion des employées féminines à la NASA dans des domaines liés aux STIM. Ses réalisations ont été honorées par la NASA en 2020, lorsque son siège à Washington a été nommé en son honneur.